Quand on est parent d’un enfant TDA/H ou HPI, on entend souvent que notre enfant est « différent ». À l’école, dans les activités, dans la vie de tous les jours, nos enfants ne rentrent pas toujours dans les cases prévues pour eux. Et ce n’est pas toujours facile à vivre, ni pour eux, ni pour nous.

Ce décalage qu’on ressent tôt

Dès les premières années, beaucoup d’entre nous voient bien que leur enfant ne fonctionne pas « comme les autres ». Peut-être qu’il bouge beaucoup, parle sans arrêt, semble vivre mille émotions à la minute. Ou au contraire, qu’il s’ennuie vite, pose des questions profondes, ne supporte pas les injustices.

Ce décalage peut faire naître des remarques blessantes : « Il devrait faire plus d’efforts », « Elle est trop sensible », « Il est toujours dans la lune », « Elle veut toujours avoir raison… » À force, nos enfants peuvent finir par se sentir « pas comme il faut », et douter d’eux-mêmes.

La pression de rentrer dans le moule

La société aime ce qui est prévisible, ce qui rentre dans des normes. Un enfant calme, concentré, organisé, c’est plus facile à gérer. Alors, quand nos enfants débordent un peu, ou pensent autrement, on leur demande souvent de « s’adapter », de « se calmer », de « faire comme les autres ».

Mais nous savons, en tant que parents, que leur différence n’est pas un problème à corriger. C’est une richesse à comprendre et à accompagner.

Leur différence est une force

Être HPI ou avoir un TDA/H, c’est souvent avoir une pensée rapide, créative, originale. C’est ressentir intensément, inventer des solutions nouvelles, voir des choses que d’autres ne voient pas.

Nos enfants ont besoin de nous pour leur rappeler que ce qu’ils sont est beau et précieux. Ils ont besoin de savoir qu’ils n’ont pas à se changer pour être aimés, compris, respectés.

Comment les aider à s’épanouir ?

Voici quelques pistes toutes simples, à mettre en place au quotidien :

  • Valoriser leur singularité : leur dire qu’être différent n’est pas un défaut, mais une qualité.
  • Les aider à mieux se connaître : en parlant ouvertement de leur fonctionnement, de leurs forces et de leurs défis.
  • Trouver les bons environnements : écoles, activités, amis… Chercher des lieux et des personnes qui accueillent la différence avec bienveillance.
  • Cultiver la confiance : leur montrer que l’on croit en eux, même quand c’est difficile, même quand ça prend du temps.
  • S’autoriser à demander de l’aide : nous aussi, parents, avons besoin de soutien pour mieux les accompagner.

Ensemble, avancer avec confiance

Nos enfants ne rentrent pas toujours dans les cases… et c’est tant mieux. Leur avenir ne dépend pas de leur capacité à être « comme tout le monde », mais de leur capacité à être eux-mêmes.

En tant que parents, nous avons un rôle précieux : leur donner des racines solides et des ailes assez grandes pour qu’ils puissent, un jour, tracer leur propre chemin, à leur manière.

Parce qu’on adore nos enfants, et que leur différence est leur plus beau trésor.



Une réponse à “« Mon enfant n’entre pas dans les cases » : Comprendre et valoriser la différence”

  1. Avatar de Jacques

    Merci pour votre site, mon fils a 11 ans et diagnostiqué TDAH ce n’est pas si simple tout les jours mais vraiment c’est une chance d’avoir un enfant comme lui !

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